dimanche 20 mai 2007

Il faut savoir prendre le temps et s’occuper de soi…




À Nanchang, on s'ennuie parfois, c’est honteux je sais de dire que je m’ennuis alors que je suis en Chine, mais c’est réel. Pas de livres, pas de cinéma, pas de TV, pas de journaux, pas de cours… Que faire pour tuer l’ennui ?
Un jour alors que nous étions las de traîner… nous avons décider de nous prendre en main… Nous avons tout d’abord été chez le tailleur (oui ! oui ! là où…) Nous avons donc visité les ateliers, les couturières travaillent énormément et font beaucoup de couture à la main… un vrai travail d’artiste !!! Elle dorment sur place et doivent être très peu payée, elle sont vraiment adorables.
Nous avons fait un peu de shopping, puis nous sommes allées chez le masseur, pour un massage intégral des points d'acuponctures. C’est assez douloureux quand on est nouée, mais c’est un vrai bonheur. Des doigts de pieds jusqu’à la tête, mon corps s’en souvient encore. Et pour ne rien gâcher, j’avais un beau masseur. Nous étions toutes dans la même pièces et habillées. C’était un massage purement médical.
Enfin, pour ne pas finir la soirée comme ça nous sommes allées dans un grand resto à côté, par chance il faisait de la viande de bœuf (presque de la vraie) pour arroser le tout nous avons commandé un bouteille de vin français. A journée exceptionnelle, mesure exceptionnelle… le vin n’était pas excellent, mais c’est la seule fois ou j’ai bu du vin français en Chine.
Il ne restait plus qu’à rentrer et à tomber dans les bras de Morphée, la nuit fût particulièrement bonne et réparatrice. Ca fait du bien de s’occuper de soi !!!
C’est surtout qu’ici ça ne coûte rien, le massage 30 Yuans, le petit haut chinois taillé sur mesure et fait main 180 Yuans, le resto 60 yuans (c’est un peu cher quand même le resto, mais c’était un moment rare). Total de la journée : environ 300 yuans en comptant le taxi et le shopping, soit 30 euros.

Un jour je vous raconterais ma journée manucure !!!

Pierre Richard, sors de mon corps…

Pierre Richard, sors de mon corps…
Pour ce post, pas de photos, ça pourrait choquer les âmes sensibles, et surtout ça ne serait pas très drôle.
Un jour j’ai dit « ce n’est pas une vraie aventure, s’il n’y a pas de péripéties » Belle erreur !!! Pourquoi avoir dit ça ?
Maintenant je les enchaîne mes péripéties...

Je vais faire court, ce sont des sortes de breaking news à Delphine :
La plus « grosse » et aussi la dernière en date : je me suis faite voler mon sac à main au resto…carte bancaire, liquide, portefeuille, j’ai sauvé tout de même le passeport et les clés de l’hôtel.
Je suis allergique aux moustiques de Guilin, j’ai des cloques et des plaques sur les jambes c’est hyper féminin, j’adooore.
Internet ne fonctionne qu’un jour sur 2, alors j’ai du mal à chercher un stage et quand j’en trouve un j’ai du mal à postuler.
Il y a une chinoise qui veut être notre copine mais personne ne sait qui elle est, elle vient régulièrement à l’appart avec des produits de beauté, elle rote, est trop curieuse et est un peu folle !!! Elle a même voulu prendre une photo de mon filleul, mais la c’est pas passé, elle me casse les pieds OK mais on touche pas à la famille !!! Après ça plus personne ne l’a jamais revue…
J’ai compté mes cartes postales, j’en ai 30.
J’ai expédié aucune carte postale !!!!
Je me ridiculise dès qu’on va dans la campagne ou dans les rizières, il y a pleins de bisons à cul de pachyderme (des bœufs chinois bizarre) et j’ai vraiment peur, les autres sont obligés de me tenir la main pour me rassurer… (en réalité il me tire parce que je ne veux pas avancer.)
J’ai été chez un tailleur, pour me faire faire des hauts chinois, alors que nous étions en train de regarder tranquillement les catalogues, une des vendeuses me propose d’essayer une robe, elle était sur un mannequin. J’ai refusé au début, pensant que je ne rentrerais pas dedans, mais elle a insisté… Je suis rentrée dedans pas de soucis, mais en la mettant je me suis ouverte une plaie que j’avais à la main, Résultat, la belle robe en soie blanche et bleue turquoise était multi-tâchée… Heureusement, Joyce une chinoise était avec nous, je ne voulais plus sortir de la cabine… mais la vendeuse insistait pour que je lui montre. Je me suis déshabillée et je suis sortie vraiment « emmerdée »… Les vendeuses se sont mises à courir pour me trouver un mouchoir (mon doigt saignait toujours) et elle m’ont trouvé un pansement, m’ont fait m’asseoir pour être sûr que tout allait bien. Et pour la robe ce n’est pas grave d’après elles sa part facilement !!! Il y a des fois ou le statut d’Européenne nous sauve. Elles m’accueillent toujours avec le sourire et m’ont fait visiter les ateliers « presque clandestin ». Je pense qu’elle m’aime bien en fin de compte.
Au retour de Pékin, nos toilettes étaient bouchées, on habite au 4ème, on allait au toilettes au 2nd, et puis nous nous sommes lancée Anne-Laure et moi à la recherche d’un Bouï-bouï à ventouse. Après avoir trouvé la ventouse on a été au supermarché du coin avec un dictionnaire : Toilettes/bouché/déboucher et mimes avec la ventouse au milieu du rayon… Déjà qu’on est souvent regardée, mais ce jour là on offrait le spectacle. Anne-Laure me doit un mausolée maintenant parce que j’ai sauvé nos toilettes.
… Il y en a bien d’autres, c’est pas grand chose et je sais que ça fera rire les fans de mes bêtises… La Chine n’a rien changé, je suis toujours la même. Il faut garder les pieds sur terre et ne pas prendre la grosse tête et raconter tout…NON ???
Il est temps que je trouve un stage pour sauver l’honneur !!!

Fenghuan expérimente le street Marketing






Fenghuan, ce petit village plein de touristes, expérimente le street marketing sous une forme peu conventionnelle. Le maire Xiao Hong Wei (prononcer Siao Ron Véi, la traduction est diponible sur demande) conscient que ce sont les touristes qui font vivre le village, a engagé Geoges Kichétou pour mettre en place une stratégie de rentabilité optimale du touriste. Résultat, tous les restaurants ont jeté leurs Menus aux oubliettes et annoncent le menu du jour en affichant directement viandes, poissons et autres victuailles, à la porte de leur établissement. Les touristes en ont pour leurs yeux et ne pensent plus au portefeuille, ils sont ainsi guidés dans leur choix. Certains proposent également de choisir directement le ragondin le plus dodu sur le trottoir, il ne leur faut que quelques minutes pour en faire un met délicieux.
Cette nouvelle tendance marketing, semble se propager rapidement sur le territoir asiatique et porte déjà ses fruits !!!